Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Mot clé - muralière

Fil des billets - Fil des commentaires

mardi, 16 octobre 2007

A nous de jouer !

Les tuiles promises ont mis du temps à arriver. A tel point que le hors d'air (portes et fenêtres) a été atteint avant le hors d'eau (pose du toit) vendredi 5 octobre. Heureusement il y a findus que nous ne pouvions pas nous organiser comme le proposait le conducteur de chantier pour poser la porte de garage le weekend qui suivait. En effet, portes et fenêtres étaient posées mais pas l'ombre d'une tuile sur la charpente.
Nous avons décidé de faire notre chantier le weekend suivant qui se trouve être le weekend dernier. Le mercredi d'avant Nady avait fait un saut, histoire de voir où en était le toit. Les couvreurs avaient juste commencé mais lui ont assuré que vendredi ce serait fini. J'espère bien : Papa a posé un congé pour venir m'aider.

Vendredi matin, l'empereur, sa femme... après deux bonnes heures chez brico dépôt, le camion est chargé. Une porte de garage, 10 solives et des planches pour le plancher. Direction Anetz.

J'avais relativement confiance, mais j'ai été quand même très soulagé de voir la maison couverte et deux ouvriers occupés aux finitions. Comme on était très à la bourre sur le planning et qu'il fallait vite rendre le camion, on l'a déchargé en cinq minutes chrono sans faire de photo. Ce qui ne nous a pas empêché d'arriver après la fermeture du magasin. Petite perte de temps donc, puisqu'il faudra y retourner à 14h00. On en profitera pour acheter la quincaillerie qui manque.
Retour à Anetz et cette fois photos, les premières avec des tuiles. Et des fenêtres, aussi. Ça commence à avoir de la gueule.

Notez que le garage est encore grand ouvert. Mais plus pour très longtemps. Nous avons donc pour objectif pour ces trois jours de :

  1. poser la porte de garage sectionnelle
  2. poser la charpente au dessus de la porte
  3. poser le plancher sur la charpente
  4. installer le moteur pour ouvrir et fermer la porte sectionnelle

On a tout le matos, yapuka. C'est parti. On met la porte en place et on perce pour pouvoir la fixer.

Ensuite, on monte les rails horizontaux.

L'air de rien, on a déjà passé pas mal de temps. La porte s'ouvre et se referme sans point dur. Nickel, on est content. sauf qu'il est bientôt 21h.

On range et on charge les outils à la lumière du projecteur (heureusement qu'on avait un groupe électrogène). La première mission est remplie. Les filles nous attendent de pied ferme : il est plus de 21h30 quand on arrive pour manger. Le sommeil n'a pas été long à trouver.

Samedi matin, de bonne heure et de bonne humeur, on attaque la charpente. On commence par les murallières. Comme Papa et moi sommes plutôt "ceinture et bretelles", elle reposeront sur des pattes (trois) scellées dans les murs et seront fixées en plus avec trois gros tire-fonds. Ça devrait tenir... Les filles nous rejoignent avec Kafi le midi quand Papa fini de sceller les pattes de fixations. Entretemps, j'ai assemblé le moteur et son rail.
Petite pause casse croute sur la futur terrasse où nous profitons du soleil et on attaque la suite. Les murallières sont posées sur les pattes et on perce à travers pour mettre les tire-fonds. Il ne reste plus qu'à positionner les corbeaux métalliques et à les visser.

murallière murallière

Il faut ensuite couper les huit solives à la bonne largeur et les mettre en place. C'est tout pour aujourd'hui, au moins cette fois, on range les outils sans avoir besoin de lumière et les filles ne sont pas mortes de faim quand nous rentrons. La moitié de la mission est réalisée et le plus gros est fait.

Dimanche, trajet sous le brouillard qui ne se lèvera qu'en fin d'après midi. Après avoir coupé en deux trois de nos douze planches pour alterner les panneaux du plancher, nous grimpons sur les solives. Les panneaux sont collés entre eux et vissés sur la charpente. Ça devrait être suffisamment costaud pour pouvoir ranger un peu de bazar.

Vu du dessous, les solives que je n'ai pas pris en photo la veille. Le plancher est quasiment fini. Il reste à couper les derniers panneaux aux bonnes dimensions.

Le plancher est posé, juste à temps pour manger un morceau.

Avant de reprendre, on fait un peu le tour du lotissement, histoire de confirmer que notre maison est la plus belle, ce qui est effectivement le cas ;-) Plusieurs maisons ont des portes de garages Wayne Dalton également. Finalement le modèle rainuré est moins bien que le modèle à cassettes, contrairement à ce que je pensais auparavant. De toute façon, c'est une porte de garage, pas une œuvre d'art.

Pour terminer ce weekend chargé, il faut poser le moteur et le régler. Ce n'est pas très compliqué, mais cela prend du temps de programmer le moteur pour qu'il règle la force de manœuvre. Il ne faut rien oublier dans la maison, une fois la porte de garage claquée, on ne peut plus rentrer.

Nous terminons encore plus tôt qu la veille. On est même de retour à Nantes alors qu'il fait encore jour, c'est dire. Bilan du weekend : nous avons réussi à tout faire sans galère. On est bien claqué mais content du travail qu'on a fait. En plus Papa et moi avons réussi à nous rappeler que c'était un garage que nous montions et pas la rampe de lancement de Ariane V, ce qui nous a évité de passer des plombes à chipoter des détails insignifiants (ce dont nous sommes tous deux fort capables).
En tout cas, je suis content d'avoir passé ces premiers jours à bricoler dans notre maison et c'était aussi très cool de le faire avec Papa, merci !

jeudi, 4 octobre 2007

Y a des termes !

Le stade du hors d'eau approche (on n'en a jamais été aussi près, d'ailleurs) et on approche aussi du hors d'air, stade auquel la porte de garage devra être posée par mes soins (et ceux de papa, vraisemblablement). Il va s'agir d'une porte sectionnelle de 3 mètres de large pour 2 de haut. Une porte sectionnelle, c'est une porte coulissante vers le haut, c'est à dire qu'en position ouverte, elle est horizontale, au dessus de la voiture. C'est très répandu aux US (comme par exemple dans wisteria lane) Il se trouve que ce sera une Wayne Dalton, vendue pré montée chez Brico Dépôt. Il faudra louer un engin pouvant déplacer un colis si volumineux, mais l'avantage, c'est qu'à poser, on devrait gagner pas mal de temps. Au départ, nous n'aimions pas trop le motif "à cassette", justement parce que ça fait un peu trop wisteria lane, mais vu la différence de prix pour avoir un autre motif, on s'est vite calmé. Et puis bon, c'est une porte de garage, pas un tableau d'art.

Pour fixer les rails horizontaux, on pourrait se contenter de le faire sur les murs de chaque côté de la porte mais on prévoit d'avoir, comme tout un chacun, un peu de bourrier à stocker. Du coup, on va en profiter pour faire un plancher au dessus de la porte du garage qui permettra à la fois de ranger du bazar (cartons, valises, etc...) et de fixer les rails de la porte. Pour les ceusses qui auraient du mal à visualiser, petite illustration :

Il va donc falloir faire un peu de charpente et c'est là que je vais sortir un peu de vocabulaire (d'où le titre du billet) qui permet de briller en société ou à la machine à café ;-)
Le plancher repose donc sur des pièces de bois, traversant le garage dans sa largeur : ce sont des solives. Ces solives doivent être fixées aux murs. On pourraient "simplement" les sceller, mais cela suppose de casser les parpaings des murs et le positionnement des solives en hauteur difficile à régler précisément. Sans compter qu'il faut faire un peu de ciment, bof...

Une solution plus simple est l'utilisation de corbeaux métalliques (ou sabots ou étriers de charpente). Pour chaque corbeau, il faut quatre vis + chevilles et si le positionnement est un peu plus précis qu'avec des solives scellées il faut tout de même réaliser quatre perçages par corbeau le plus soigneusement possible. Avec huit solives (3,5 m et 50 centimètres entre chaque solive), cela fait soixante quatre perçages + chevilles... Peut être un peu pénible et compliqué.

solives-etriers.jpg

Pour simplifier le montage, on peut disposer une muralière. C'est une pièce de bois fixée contre le mur sur laquelle seront montées les solives. Pour ne pas perdre de hauteur, on peut utiliser des corbeaux mais comme ils seront vissés dans la muralière (vis à bois), le positionnement en hauteur sera plus facile à obtenir (pas de perçage à préparer avant). Toute la difficulté réside dans le positionnement de la muralière, fixée comme pour la méthode précédente : cheville + tirefond (longue vis qui traverse la muralière et se visse dans la cheville).

Comme il n'y a que deux muralières à placer, c'est sans doute plus simple à positionner que pour la solution précédentes avec les corbeaux seuls. Il faut "juste" bien penser que tout le poids de l'ensemble tiendra par les tirefonds qui travailleront en cisaillement. Là, je dois dire que je sèche un peu sur leur nombre et leur diamètre...

Ne croyez pas que je savais tout ça, hein, je me suis documenté un peu à droite et à gauche et notamment sur le blog de Boisphile dont j'ai repris les illustrations, d'ailleurs.

Aventure à suivre, donc. Je vais aller à la pêche aux infos chez Brico-dépôt ce weekend et le suivant, montage (avec photo !). Ca vous inspire ? Papa, qu'est ce que tu en penses ? ;-)

Dernièrement...

Beaucoup de retard sur le blog : Nous avons emménagé et à nouveau internet. Patience !