Le stade du hors d'eau approche (on n'en a jamais été aussi près, d'ailleurs) et on approche aussi du hors d'air, stade auquel la porte de garage devra être posée par mes soins (et ceux de papa, vraisemblablement). Il va s'agir d'une porte sectionnelle de 3 mètres de large pour 2 de haut. Une porte sectionnelle, c'est une porte coulissante vers le haut, c'est à dire qu'en position ouverte, elle est horizontale, au dessus de la voiture. C'est très répandu aux US (comme par exemple dans wisteria lane) Il se trouve que ce sera une Wayne Dalton, vendue pré montée chez Brico Dépôt. Il faudra louer un engin pouvant déplacer un colis si volumineux, mais l'avantage, c'est qu'à poser, on devrait gagner pas mal de temps. Au départ, nous n'aimions pas trop le motif "à cassette", justement parce que ça fait un peu trop wisteria lane, mais vu la différence de prix pour avoir un autre motif, on s'est vite calmé. Et puis bon, c'est une porte de garage, pas un tableau d'art.

Pour fixer les rails horizontaux, on pourrait se contenter de le faire sur les murs de chaque côté de la porte mais on prévoit d'avoir, comme tout un chacun, un peu de bourrier à stocker. Du coup, on va en profiter pour faire un plancher au dessus de la porte du garage qui permettra à la fois de ranger du bazar (cartons, valises, etc...) et de fixer les rails de la porte. Pour les ceusses qui auraient du mal à visualiser, petite illustration :

Il va donc falloir faire un peu de charpente et c'est là que je vais sortir un peu de vocabulaire (d'où le titre du billet) qui permet de briller en société ou à la machine à café ;-)
Le plancher repose donc sur des pièces de bois, traversant le garage dans sa largeur : ce sont des solives. Ces solives doivent être fixées aux murs. On pourraient "simplement" les sceller, mais cela suppose de casser les parpaings des murs et le positionnement des solives en hauteur difficile à régler précisément. Sans compter qu'il faut faire un peu de ciment, bof...

Une solution plus simple est l'utilisation de corbeaux métalliques (ou sabots ou étriers de charpente). Pour chaque corbeau, il faut quatre vis + chevilles et si le positionnement est un peu plus précis qu'avec des solives scellées il faut tout de même réaliser quatre perçages par corbeau le plus soigneusement possible. Avec huit solives (3,5 m et 50 centimètres entre chaque solive), cela fait soixante quatre perçages + chevilles... Peut être un peu pénible et compliqué.

solives-etriers.jpg

Pour simplifier le montage, on peut disposer une muralière. C'est une pièce de bois fixée contre le mur sur laquelle seront montées les solives. Pour ne pas perdre de hauteur, on peut utiliser des corbeaux mais comme ils seront vissés dans la muralière (vis à bois), le positionnement en hauteur sera plus facile à obtenir (pas de perçage à préparer avant). Toute la difficulté réside dans le positionnement de la muralière, fixée comme pour la méthode précédente : cheville + tirefond (longue vis qui traverse la muralière et se visse dans la cheville).

Comme il n'y a que deux muralières à placer, c'est sans doute plus simple à positionner que pour la solution précédentes avec les corbeaux seuls. Il faut "juste" bien penser que tout le poids de l'ensemble tiendra par les tirefonds qui travailleront en cisaillement. Là, je dois dire que je sèche un peu sur leur nombre et leur diamètre...

Ne croyez pas que je savais tout ça, hein, je me suis documenté un peu à droite et à gauche et notamment sur le blog de Boisphile dont j'ai repris les illustrations, d'ailleurs.

Aventure à suivre, donc. Je vais aller à la pêche aux infos chez Brico-dépôt ce weekend et le suivant, montage (avec photo !). Ca vous inspire ? Papa, qu'est ce que tu en penses ? ;-)